
Les églises médiévales et modernes conservent parfois dans leurs murs ou dans leurs voûtes des poteries noyées dans la maçonnerie dont seul affleure le col, ouvert sur l'espace intérieur du bâtiment. L'usage de ces poteries architecturales, souvent méconnu, a été parfois mal interprété. Il s'agit en fait de dispositifs de correction acoustique destinés à améliorer la perception de la voix parlée et chantée, non seulement dans les lieux de culte mais dans certains bâtiments civils. Pour les érudits qui en découvrirent l'existence au 19ème siècle, la raison d'être de ces pots a constitué une énigme. Cet ouvrage propose un bilan de nos connaissances actuelles et un certain nombre de piste de recherche. Travail mené depuis plusieurs années entre historiens, archéologues, linguistes et acousticiens.