Dans cette décision, le juge a qualifié de troubles anormaux de voisinage les nuisances sonores générées par les livraisons d’un supermarché, dont étaient victimes un couple de riverains et leurs enfants, depuis le changement de l’emplacement de ces livraisons.
Indispensables aux activités commerciales, les livraisons génèrent cependant, le plus souvent, des nuisances sonores plus ou moins supportables, selon leur intensité, leur durée, les lieux et les horaires dans lesquels elles se produisent. Dans son jugement du 25 mai 2018, le Tribunal de Grande Instance d’Evry a qualifié de troubles anormaux de voisinage les nuisances sonores générées par les livraisons d’un supermarché, dont étaient victimes un couple de riverains et leurs enfants, depuis le changement de l’emplacement de ces livraisons. Le jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance d’Evry, analysé et reproduit en texte intégral ci-dessous, aborde la qualification de ce trouble anormal de voisinage. Il fournit également un éclairage sur les conditions d’application de la règle de l’antériorité, ainsi que sur les limites aux mesures demandées pourfaire cesser les troubles concernés.
Tribunal de Grande Instance d’Evry, 25 mai 2018, RG n° 16/01XXX