Le contrôle technique des deux-roues motorisés, ce n'est pas pour tout de suite ! Instauré cet été, il fut rapidement suspendu par le Président de la République. Jean-Baptiste Djebbari, ministre délégué chargé des Transports, a présenté des mesures alternatives aux fédérations des motards, parmis lesquelles l'installation de radars pour contrôler les émissions sonores.

Cette fois-ci, le gouvernement prévoit l'installation dès 2022 de radars pour contrôler les émissions sonores de tous les véhicules dont les deux-roues, avec une première phase de pédagogie, et maintien d’un haut niveau de sanctions pour les pots d'échappement non homologués ou trafiqués, pouvant atteindre 1500 € et l’immobilisation du véhicule. Les autres mesures proposées ont trait à la sécurité routière. La mise en place de radars sonores est déjà experimentée depuis plusieurs années. En effet, en 2019, la loi d'orientation des mobilités, dite LOM, prévoit le lancement d'une expérimentation de deux ans de la constatation des infractions par des "radars sonores". Dans un premier temps, l'expérimentation consistait à tester les contrôles sur voirie en conditions réelles sans constatation d'infractions. Dans un second temps, le test sera fait avec constatation d'infractions à l'appui d'appareils sonométriques homologués. Les conducteurs de véhicules en infraction seront bel et bien verbalisés. Et c'est bien dans cette phase d'expérimentation de la verbalisation que nous entrons aujourd'hui (relire notre article Expérimentation des "radars" sonores : ouverture d'une consultation publique).