L’Autorité de contrôle des nuisances aériennes (Acnusa) a publié son rapport d'activité 2023, qui revient sur l'impact de la reprise très dynamique des activités aéroportuaires sur les objectifs en matière de réduction des émissions sonores.
Depuis 2021, la hausse du trafic aérien en France est de 92%. Par conséquent, le nombre de poursuites engagées par l’administration civile pour non-respect des règles environnementales sur les aéroports français a augmenté de 222%.
L'Acnusa propose quatre grands moyens d'action.
Anticiper les vols de nuit !
Pour l'Acnusa, la confiance entre aéroports et riverains doit être retrouvée, et cela passe nécessairement parle respect des règles de restriction d'exploitation des aéroports. Bien que la police de l'environnement reste fortement mobilisée, les aéroports ne doivent pas céder aux débordements. La réduction des nuisances sonores nocturnes est un impératif sanitaire majeur : les couvre-feu et les créneaux de nuit pour décoller doivent être respectés, et cela s'anticipe. L'Acnusa invite alors les compagnie aériennes à programmer des vols raisonnables et réalistes, qui offrent une marge suffisante pour absorber les aléas.
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Une feuille de route partagée permettrait de réduire les pollutions qui impactent la santé et l’environnement des populations habitant ou travaillant sur et autour des aéroports
Mobiliser les 4 leviers permettant la réduction des pollutions sur et autour des aéroports
Premier levier : en maîtrisant le trafic et le renouvellement des flottes, il est possible de réduire les pollutions à la source. Il est également possible d'optimiser les procédures opérationnelles de navigation aérienne, en approche, au sol et au départ des aéroports (deuxième levier), d'agir sur la planification et la programmation (troisième leveir), et surtout, de mettre en place des restrictions d’exploitation lorsque la mobilisation des trois premiers leviers n’a pas permis d’atteindre les objectifs locaux (quatrième levier).
