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Plus de 40 % des locataires de logements sociaux sont gênées par le bruit.

Le Groupe Reflex, association de cabinets indépendants spécialisés dans le conseil en politiques publiques et l’élaboration de projets territoriaux, a publié une nouvelle étude sur la perception du bruit dans les logements sociaux.

L’enquête exclusive a été conduite auprès de 500 personnes dans dix quartiers prioritaires de la politique de la Ville (QPV) de cinq villes françaises : Rennes, Bordeaux, Paris, Saint-Denis, et Lyon. Les « bruits du quotidien » constituent une préoccupation majeure pour les habitants des logements sociaux.

Les résultats de l’enquête sont sans appel, plus de 40 % des personnes interrogées se déclarent gênées par le bruit. Élément notable, les nuisances sonores sont d’abord associées aux bruits intérieurs : 59 % identifient leurs voisins comme la principale source de bruit – des bruits considérés à 82 % comme gênants voire très gênants.

Pour autant, la perception du bruit apparaît de manière inégale. Les ménages les plus fragiles socialement sont aussi ceux qui déclarent le plus souffrir du bruit dans leur logement. Le niveau de tolérance au bruit semble directement corrélé au niveau relationnel entretenu avec ses voisins : plus l’environnement social est convivial, moins le bruit constitue une nuisance. Les locataires interrogés identifient bien les effets de ces bruits sur leur vie quotidienne, et notamment sur leur santé : 54 % des personnes considèrent que le bruit a un impact mauvais,
voire très mauvais sur leur sommeil, 46 % parlent de stress ou 49 % d'irritabilité.

Enfin, les locataires interrogés identifient bien les effets de ces bruits sur leur vie quotidienne, et notamment sur leur santé : 54 % des personnes considèrent que le bruit a un impact mauvais, voire très mauvais sur leur sommeil, 46 % parlent de stress ou 49 % d'irritabilité.

Communiqué de presse, groupe Reflex, 27 septembre 2023

Une question sur le bruit ?